Doing business, près un gain de 18 places : le Sénégal vise le top 100
Le Sénégal a obtenu 59,3 points sur le score de la facilité de faire des
affaires en 2018/2019, et occupe la 123e place dans le classement
général du Doing business 2020. Il a réalisé des réformes dans deux
domaines, notamment l’obtention de prêts et le paiement des taxes et
impôts. Les autorités visent désormais le top 100 mondial qui consacre
les économies émergentes.
Le Sénégal vise le top 100 du classement Doing business l’année
prochaine. Il a gagné 18 places dans le rapport Db 2020 rendu public
hier. En effet, le pays est passé de la 141ème place l’année dernière à
la 123ème place cette année, sur 190 économies au monde. Un grand bond
en avant «intéressant et exceptionnel». Cette performance a aussi fait
évoluer le score du Sénégal arrêté à 59,3 points par rapport aux
performances mondiales. Les autorités s’étaient fixées comme objectif de
figurer parmi les 130 meilleurs pays qui consacrent des efforts de
réforme pour l’amélioration de l’environnement des affaires.
Pour ce dernier classement, le pays s’est appuyé sur 4 réformes. Il
s’agit du e-taxe, c’est-à-dire la dématérialisation des procédures de
paiement et des déclarations des impôts, la réforme sur la contribution
de l’économie locale, celle sur le Tribunal de commerce et celle
relative à la protection des investisseurs. Le Tribunal de commerce a
facilité le règlement de plusieurs contentieux commerciaux depuis sa
création. Les contentieux économiques et commerciaux prenaient une
période de 740 jours en moyenne avant d’être tranchés par les tribunaux.
Mais, selon la Banque mondiale qui a réalisé ce rapport, le meilleur
indicateur du Sénégal constitue la création d’entreprise, suivie du
raccordement de l’électricité, l’obtention de prêt, l’obtention de
permis de construire etc. Alors Laurent Corthay, spécialiste senior
secteur privé, encourage le Sénégal à continuer à simplifier la
fiscalité des affaires et les procédures d’import-export pour améliorer
leur efficacité, leur transparence et la mobilisation des recettes. Mais
aussi a-t-il encouragé le développement de start-up, la poursuite de
l’investissement dans la dématérialisation des procédures
administratives et la gestion du changement que cela implique. Tout en
exhortant l’Etat à investir dans le capital humain, afin de préparer la
jeunesse à un monde du travail en pleine évolution, à soutenir la
compétitivité du secteur des télécoms et le développement de l’économie
numérique et de l’innovation.
Source : le Quotidien