72 enfants sénégalais sur 1000 décèdent avant l’âge de 5 ans
La mortalité infanto-juvénile est dans une tendance baissière au Sénégal car le risque de décès entre la naissance et le cinquième anniversaire est de 72 pour 1000 naissances, indique une nouvelle enquête de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Les données de cette étude intitulée ''l'enquête démographique et de santé à indicateurs multiples au Sénégal (EDS-MICS 2010-2011)'' ont été officiellement lancées par le ministre de la Santé et de l'Action sociale.
''Cette enquête montre qu'il y a de plus en plus d'enfants sénégalais qui survivent après leur cinquième anniversaire (…) parce que les risques de décès ont baissé jusqu'à 72 sur 1000 naissances'', souligne le document dont copie est parvenue à l'APS.
Selon cette étude réalisée au Sénégal d'octobre 2010 à avril 2011, la mortalité infanto-juvénile a connu un recul considérable ''parce qu'elle est à 72 pour 1000 naissances actuellement comparée à la précédente enquête réalisée en 2005 où le niveau de mortalité s'était établi à 121 décès sur 1000 naissances''.
Outre la mortalité infanto-juvénile, la présente enquête a montré des améliorations de la santé des femmes liées à leur prise en charge du début de la grossesse jusqu'à l'accouchement. ''93 pour cent des femmes-mères ont effectué une visite prénatale auprès d'un personnel formé (médecin, sage-femme, infirmière)'', a souligné l'enquête insistant sur d'autres améliorations.
''73 pour cent des naissances se sont déroulées dans un établissement sanitaire et 65 pour cent ont bénéficié de l'assistance de personnel au moment de l'accouchement'', signale le document, relevant également ''une baisse des niveaux de la fécondité''.
''En ce moment, une femme sénégalaise a, en moyenne, cinq enfants à la fin de sa vie féconde contre 6.4 enfants en 1986'', a fait remarquer l'étude faisant une comparaison avec les enquêtes précédentes de l'ANSD.
Source : APS