Couverture maladie universelle : 2 884 902 mutualistes dénombrés en 2017
La prise en charge sanitaire des populations à travers les mutuelles de santé s’accroît d’année en année. Actuellement, ils sont des millions de Sénégalais à bénéficier de prise en charge sanitaire.
Grâce à la politique d’incitation des mutuelles de santé sur l’étendue du pays, plusieurs Sénégalais peuvent désormais bénéficier de prise en charge sanitaire. Et au 31 décembre 2017, ils sont 2 884 902 bénéficiaires dénombrés dans toutes les catégories socioéconomiques. Ce chiffre a été avancé, hier, à Rufisque par le directeur de l’Agence de la couverture maladie universelle (ACMU), Dr Bocar Mamadou Daff, à l’occasion de l’installation de prestataires privés dans la CMU. Pour lui, le taux de couverture du risque maladie est passé en 2017 à 49,3 % dont les 20 % sont constitués des bénéficiaires des mutuelles de santé. Il s’y ajoute, selon lui, que le taux de pénétration des mutuelles de santé est de 42,4 % au 31 décembre 2017. En tant que projet pilote, l’installation des prestataires privés dans la CMU va inciter les mutuelles à fréquenter les structures de santé privées. « Ce projet est une opportunité qui permettra à la fois au secteur privé de pouvoir se déployer sur l’ensemble du territoire national et d’avoir suffisamment de ressources pour vivre et se développer », a indiqué le Dr Daff qui a rappelé que le secteur de santé est « un et unique » au Sénégal.
Seulement, a-t-il précisé, à Rufisque, « la CMU a pour vocation de renforcer le système d’une façon générale en mettant en place dans la cartographie aussi bien le secteur privé que le secteur public ». Ainsi donc, ce projet est une opportunité à saisir par les privés. « Au minimum 10 millions de personnes vont pouvoir avoir un service de qualité. Au-delà du secteur public, si on met en place un secteur privé viable, c’est une compétition qui va se créer, c’est une émulation qui va se faire. Donc, il y aura des services de qualité et le renforcement du niveau de satisfaction des populations », a rappelé le directeur de la CMU.