Infrastructures : plus de 2.000 milliards FCFA pour les routes
En plus des 450 milliards de francs Cfa qui seront pris dans le cadre du budget d'investissement de l'Etat, les bailleurs de fonds se sont engagés à hauteur de 1.600 milliards de francs Cfa pour accompagner le Sénégal dans la réalisation de son Programme quinquennal d'infrastructures routières. C'est ce qui résulte de la table ronde sur les infrastructures routières tenue hier à Dakar.Les bailleurs de fonds viennent d'apporter un soutien massif à l'Etat du Sénégal pour la réalisation de son Programme quinquennal d'infrastructures routières. Les représentants de l'Union européenne, de la Banque africaine de développement (Bad) et des partenaires techniques et financiers (Ptf) arabes et islamiques ont, tour à tour, réaffirmé l'importance des infrastructures de qualité dans le processus de développement et leur adhésion à la vision du Sénégal dans ce domaine. « Nous partageons votre vision et vos priorités sont nos priorités », a lancé le vice-président de la Banque islamique de développement (Bid) pour résumer la position des Ptf. En effet, il a résulté de la table ronde sur le financement des infrastructures routières, tenue à Dakar, un engagement de ces Ptf du Sénégal à hauteur de 1.600 milliards de francs Cfa pour le financement de ce programme de cinq ans qui comporte 80 projets.
C'est plus que ce qu'espérait le gouvernement (700 milliards de francs Cfa), se réjouit le ministre d'Etat, ministre de la Coopération internationale, des Infrastructures, des Transports aériens et de l'Energie. Le Premier ministre a salué l'« engagement ferme » des bailleurs à côté du gouvernement, a, en outre, annoncé une contribution de 450 milliards de francs Cfa de l'Etat du Sénégal, à partir de cette année. Ce qui fait au total 2.050 milliards de francs Cfa pour concrétiser cet ambitieux programme qui vise, entre autres, l'amélioration de la mobilité urbaine et interurbaine, l'amélioration de l'accessibilité et de la mobilité en milieu rural et la promotion de l'intégration sous-régionale par le développement de corridors.