Vers l’effectivité de 12 nouveaux Bts dans l'enseignement technique
Le processus d'implantation de 12 nouveaux Brevets de technicien supérieur (Bts) dans le sous-secteur de l'enseignement technique et de la formation professionnelle (Etfp) semble atteindre son apogée. En effet, après la formation des formateurs, l'élaboration des programmes et la réhabilitation des salles de classes, c'était au tour du matériel de formation d'être mis en place.Estimés à plus de 76 millions, ces équipements composés essentiellement d'ordinateurs, de livres, de matériel géomatique et autre matériel agricole ont été gracieusement offerts à l'Etat du Sénégal par la Coopération canadienne, dans le cadre du projet Education pour l'emploi (Epe) du ministère de l'Enseignement technique. Selon le ministre de l'Etfp qui présidait hier la cérémonie de réception de ce matériel, « Ce partenariat avec les Canadiens nous permet d'améliorer l'offre de formation. Avec eux, nous allons implanter cette année 12 Bts pour former des techniciens supérieurs dans des secteurs clés de notre développement pour que nous puissions à terme fournir la main-d'œuvre nécessaire aux entreprises, les rendre compétitives et pour booster notre économie nationale ». Et le ministre d'ajouter : « Ce qu'ils viennent de faire, c'est-à-dire mettre à la disposition du ministère des équipements d'une valeur de plus de 76 millions, permet d'implanter ces programmes ».
Par ailleurs, le ministre a fait part de la démarche concertée empruntée par le projet Epe pour répondre aux besoins des communautés. « La sélection des filières a été faite dans une dynamique partenariale, avec l'implication des collectivités locales, les acteurs du public, du privé et des entreprises pour que, dans chaque région, une main d'œuvre qualifiée puisse être mis sur pied ». Pour rappel, le projet Epe couvre plus de 7 régions à travers le Sénégal et intervient dans les domaines du froid, de la climatisation, de la plomberie, de l'électro mécanique, de l'informatique industrielle, du machinisme agricole etc.
Source : Sud Quotidien