Urbanisme et habitat : un numéro vert pour signaler les constructions à risque 800 800 002

Le ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat, a procédé, hier mercredi 10 avril 2013, au lancement du numéro vert (800 800 002) de l'Inspection générale des bâtiments. Cet outil permettra de prévenir les pertes liées aux effondrements des immeubles.

Il existe, désormais, un numéro vert pour informer les autorités du ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat sur les bâtiments menaçant ruine. Ce numéro de l'Inspection générale des bâtiments est le 800 800 002. Il a été lancé, hier, à Dakar par le ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat. Le ministre a indiqué que ce numéro vert va accompagner le dispositif mis en place par l'Etat et permettra de prévenir les pertes liées aux effondrements des bâtiments. « Ce numéro vert permettra un rapprochement significatif dans le cadre de la démarche participative entre nos populations et l'inspection générale des bâtiments en charge de veiller à la bonne mise en œuvre des normes de construction sur toute l'étendue du territoire », a expliqué le ministre.

L'Etat, a-t-elle dit, a mis en œuvre des procédures de régulation et de normalisation de l'occupation du sol et de conception architecturale à travers le Code de l'urbanisme.

Elle a invité les populations au respect des dispositions réglementaires pour leur propre sécurité et celle de leurs biens. Mme le ministre a informé que  l'Etat, en relation avec les collectivités locales, veillera sans complaisance à l'application des dispositions pertinentes du Code de la construction qui introduit des innovations majeures pour le contrôle technique, la sécurité et la responsabilité des collectivités locales. L'inspecteur général des bâtiments a révélé que les propriétaires des bâtiments qui ne respectent pas le Code de la construction risquent des peines de prison et des amendes pouvant aller jusqu'à 5 millions de francs Cfa. « Pour éviter cela, le Code de la construction est mis à la disposition de tous les citoyens qui envisagent de construire une maison », a souligné l'inspecteur, confirmant qu'il y a environ 500 bâtiments menaçant ruine aux Parcelles assainies. « Pour le reste, nous sommes en train de faire un recensement national pour disposer des statistiques sur les bâtiments menaçant ruine », a-t-il indiqué.

L'Inspection générale des bâtiments joue seulement un rôle d'alerte et de veille. « Mais, en réalité, les dispositions pratiques sont du ressort des collectivités locales, notamment des maires. Il revient à ces derniers de prendre des arrêtés et des décisions pour déclarer un bâtiment non habitable, si cela est nécessaire. Ils ont aussi le pouvoir de procéder à la démolition d'un bâtiment s'il constitue une menace », a évoqué le directeur général des bâtiments.

Source : Le Soleil

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